Everybody has a litte secret - KFilm
Everybody has a little secret
Aujourd’hui, nous allons parler d’un film avec Lee Byung-Hun ! Inaugurons joyeusement sa première apparition sur le blog – non parce que l’air de rien il a quand même une filmo qui dépote, même si personnellement je sur un peu trop monomaniaque sur le Jang Geun-Seok pour avoir eu le temps de m’attarder dessus. Par contre j’ai fait l’effort de regarder IRIS par curiosité, parce que tout le monde me disait que c’était ultime, et j’en suis arrivée à la conclusion très simple que pour que IRIS ait eu de meilleurs ratings que You’re Beautiful il fallait vraiment que les deux dramas passent à une heure où toute la Corée était ramollie du cerveau, parce qu’on dira que certes YB le scénario n’est pas fort recherché (« Un jour, sur ce blog : You’re Beautiful ! ») mais face à IRIS alors là mais pardon, je suppose que tout le budget est passé dans les décors et puis qu’ensuite la production a réalisé qu’il n’y avait pas de scénario, alors ils ont embauché quelqu’un au noir pour faire ça en deux jours… Bref. Tout ça pour dire, IRIS, j’ai pas adoré, mais y’a Lee Byung-Hun et en plus quand il est triste il fait ce truc avec ses yeux, là, et c’est tout simplement… kyaaah. Je sais qu’il y a des gens sur qui ça ne marche pas, mais moi le truc avec ses yeux là, ça marche à fond. Cela dit (et là notez comme je reviens habilement au sujet de mon article) dans IRIS il fait le truc avec ses yeux, et dans EHLS il fait le truc avec sa bouche, autrement dit, il sourit, et là par contre la totalité de la population tombe d’accord à 100%, y’a pas d’autre solution. Mais attendez, je vais un peu vous présenter tout ça, sinon on va jamais s’en sortir.
Le film, l’histoire
Déjà, première question : pourquoi ais-je eu envie de
regarder ce film ? Raison numéro 1, Lee Byung-hun. Raison numéro 2, Lee
Byung-Hun à moitié nu un bon tiers du film. Raison numéro 3, Lee Byung-Hun à
moitié nu un bon tiers du film en train de faire des trucs que la morale
chrétienne réprouverait vivement. Je trouve que ce sont d’excellentes raisons
pour regarder un film, et en l’occurrence, ce fut un choix que je n’ai pas eu à
regretter.
Alors, oui, l’histoire (il faudrait vraiment que j’apprenne à écrire des articles struc-tu-rés). C’est donc une histoire sans héros particulier – enfin, je n’en ai pas remarqué – qui va principalement s’attarder sur trois sœurs et Lee Byung-Hun. Le principe ? Lee Byung-Hun qui arrive à sortir avec les trois sœurs à la fois. En fait, il est balèze, il remonte, il part de la cadette puis petit à petit il se met les deux autres dans la poche, et zou, un sourire de loveur, une bouteille de champagne, un nouveau set de draps blancs, et c’est parti. Rassurez-vous, ce film n’est pas à caractère pornographique. Rassurez-vous, on voit quand même Lee Byung-Hun sans ses vêtements, ce qui est une facette appréciable de l’acteur – et maintenant je vais essayer d’arrêter de le répéter sinon vous allez vous imaginer que le film c’est 50% Lee Byung-Hun sans ses vêtements, alors qu’en fait, non, il est habillé. Mais, c’est de la triche, il est habillé mais même comme ça il est super dangereux, parce qu’il sourit, il fait son gros loveur, c’est encore pire que dans le pire des Harlequin, et ça marche à fond, il ne nous donne qu’une seule envie : lui sauter dessus. Heureusement d’ailleurs, parce que c’est le but.
Mais, je vous parle uniquement de Lee Byung-Hun, c’est une erreur : les trois sœurs aussi sont très intéressantes. Déjà, je les ai toutes trouvées jolies, dans leur style, et en plus, les personnages sont plutôt bien campés, j’ai bien aimé. Même si le film ne se revendique pas comme le film du siècle (à raison), je le trouve bienfait, pas bâclé du tout contrairement à ce qu’on aurait pu voir ailleurs. Et surtout, ce qui est très important pour un film coréen qui s’amuse à parler de s.a.i.k.s., ni prude ni vulgaire. C’est un point qui me plaît beaucoup, à chaque fois que le thème est abordé en général la plus grosse galère c’est de ne pas tomber dans la caricature. Par exemple vous voyez, le mois dernier j’ai regardé Dal Ja’s Spring, et j’ai passé le drama entier à me retenir de défoncer mon écran à chaque fois que Dal Ja traitait Lee Min-Ki comme un gros dégoûtant. D’ailleurs vous savez quoi, j’ai même pas eu l’énergie de le finir, ce drama… parce que, je m’autorise la parenthèse, je la trouve un peu difficile la Dal Ja, excusez-vous mais quand Lee Min-Ki vous court après, il n’y a qu’une seule conduite possible : on prend, et on dit merci, on gonfle pas son monde avec ses considérations métaphysiques de type « c’est étrange, le corps des hommes est différent de celui des femmes ». A trente ans ça commence à craindre, ça, les amis.
Bref, j’ai bien démoli Dal Ja, mais figurez-vous que ce n’est pas un hors-sujet total, car nous avons un genre de Dal Ja dans ce film ! Oui oui, la sœurette du milieu, à qui on a collé d’énormes lunettes en cul de bouteille, est au début au moins aussi coincée que Dal Ja, sinon plus. Sinon, la plus petite des sœurs (la première à repérer Lee Byung-Hun… la plus maline, quoi) est du genre jolie jeune femme libérée et chanteuse de jazz, tandis que l’aînée est mariée à un vieux porc avec qui elle a eu une adorable petite fille (les mystères de la génétique… remarquez, on s’est toutes un jour demandé comment les parents de dramas arrivent à engendrer les bishos, ils sont sûrement tous adoptés, y’a rarement des airs de famille dans les séries).
Les personnages
Tout de suite, vous pourriez vous dire, elle va parler des personnages et donc elle va parler de Lee Byung-Hun, mais en fait je vais cruellement vous décevoir car finalement son personnage est plutôt du genre carrément pas développé. On sait pas d’où il vient, on sait pas où il repart, on sait pas si ce qu’il raconte sur sa vie c’est vrai ou pas, et vu le peu qu’il raconte de toute façon on n’est pas rendus… Tout ce que l’on sait sur ce personnage, c’est du non-dit, du sub-texte, de l’indicible et du visuel, à savoir : il est sublime, c’est un tombeur, un érudit, un manipulateur de talent, un amoureux de l’amourette, et cerise sur le gâteau, il est épatant au lit. Donc moi je dis, même avec « que » ça, je comprends quand même vachement que les trois sœurs aient pu craquer, personnellement il ne m’en faudrait pas plus – et puis c’est pas non plus comme s’il leur laissait le choix, j’ai envie de dire, Lee Byung-Hun à dix centimètres de votre visage qui vous sourit et vous drague à mort, si vous crachez dans la soupe, c’est soit qu’il a tué toute votre famille soit que les hommes c’est pas votre truc. Auquel cas il vous reste toujours les gens comme Ueda, Tegoshi et Jung-Shin…
Enfin bref, ce personnage est assez épatant, le genre à trouver tout de suite la corde sensible de chaque fille pour la séduire en deux minutes chrono. Et pourtant, ce personnage, c’est un Don Juan, un tombeur, un séducteur, tout ce que vous voudrez… mais c’est impossible de lui en vouloir. Pas uniquement parce qu’il est trop beau et trop sexy (ok, peut-être aussi parce qu’il est trop beau et trop sexy) mais principalement parce qu’avec ces filles, il est gentil. Avec lui, elles sont bien, il les rend heureuses, il leur fait du bien. C’est ça que j’ai trouvé vraiment particulier dans ce film. C’est étrange, mais au final, de sortir avec lui, ça finit par les épanouir, en quelque chose, pour des raisons que le scénariste seul connaît, et c’est une des raisons pour lesquelles j’aime bien ce film – que j’ai bien dû regarder 7 ou 8 fois maintenant. Bon, par contre, défaut sur la prestation de Lee Byung-Hun, sinon c’est pas drôle : quand il pleure dans ce film, moi je dis stop. C’est juste nul. Alors je sais pas si c’est fait exprès et qu’en fait c’est le personnage qui sait pas faire semblant de pleurer, mais en tout cas j’adhère pas, je crois que même Jin pourrait fournir une performance équivalente. Quoique, Bandage a été sous-titré et il paraît que dedans Jin joue bien, ce qui signifie que je ne regarderai jamais ce film car cela remettrait en cause la totalité de ce que j’ai toujours su sur le monde de la caméra. Meurs, Jin, meurs. (Je rigole. Non je précise parce que les messages de haine c’est pas mon trip.)
Ensuite, parlons de la petite sœur. Que ce soit clair là
quand on commence : je suis infoutue de retenir leurs noms, elles
s’appelleront donc selon mon feeling du moment, il y en a trois,
débrouillez-vous, c’est pas non plus très sorcier. Donc là on parle de la
dernière.
Alors celle-ci, elle est chanteuse de jazz dans un bar les vendredis soirs, elle est comme toute actrice coréenne qui se respecte, très jolie et faite au moule, et c’est un peu la petite délurée du lot, que l’on découvre dans la première scène en train de larguer son mec sans l’once d’un remord ni d’un scrupule sous le regard un peu indigné de son aînée qu’elle entreprend ensuite directement de dévergonder – tentative qui se révélera infructueuse.
Alors moi j’aime bien ce personnage – vous me direz, j’aime les trois sœurs, en même temps – mais tout spécialement parce qu’elle est toute mignonne et un peu candide malgré ses airs de croqueuse d’hommes en herbe. Je la trouve gentille et mignonne, et puis en même temps c’est la seule du lot à penser qu’elle est la seule sur le coup avec Lee Byung-Hun donc elle mérite un peu de compassion, mais je ne suis pas persuadée qu’elle en ait besoin ; je la trouve sympathique, un peu tête de linotte mais assez chouette. Bon, je vais arrêter de vous sortir mon dictionnaire de synonymes : je l’aime bien. Mais elle est assez peu développée donc forcément il arrive un moment où je sèche.
Ensuite, Lee Byung-Hun s’en prend à sa sœur aînée, la cadette, le rat de bibliothèque, la vierge de 27 ans, l’éternelle étudiante… bon, vous l’aurez compris, le scénariste s’est lâché avec ce perso. A mon humble avis il devait avoir un vieux compte à régler avec une ex pas très très libérée et vlan, il a collé une nana ultra névrosée et limite hystérique dans son film. Cela dit, on ne s’en rend pas compte tout de suite ; au début elle semble juste très, très naïve et ignorante de ce qu’on appellera les choses de la vie, plutôt mignonne derrière ses énormes lunettes et dans sa bibliothèque à rêver dans ses bouquins. Moi à la base un perso qui démarre comme ça je le trouve d’emblée sympathique. Seulement, celle-ci, c’est une façade, car en vrai, c’est une dinde. Elle est bête. Elle est hystérique. Elle a un problème d’ego. Et en plus, elle a cette extraordinaire capacité que nous fangirls connaissons très bien à rêver complètement sa vie. Du coup, en trois clichés bateau, Lee Byung-Hun la met dans son sac, sans aucun problème !! Voilà ce qui arrive quand vos enfants sont candides et ne connaissent rien à la vie : ils se lâchent complètement à la première occasion. D’où la nécessité d’expliquer aux enfants comment ça marche la vie et les relations amoureuses, histoire qu’ils n’aillent pas se foutre dans des situations de dingue, du genre taper des crises d’hystérie jalouse par rapport au copain de leur sœur, ou se sentir surpuissante d’avoir couché avec le mec de sa petite sœur. (D’ailleurs en passant je tiens à clarifier un point : partager le même mec, entre frangines, même si c’est Lee Byung-Hun, pour moi c’est le « eurk » catégorique. Mais en même temps, sans ça, pas d’histoire, et donc pas de film.)
Donc, pour ce personnage-là, je retiens quand même son hystérie et son incroyable capacité à se faire des films.
Puis pour finir, il y a la sœur aînée, celle qui est mariée et mère d’une petite fille. Alors pour résumer sa situation, elle est intelligente, responsable, très belle (enfin, moi je la trouve très belle) et son gros porc de mari qui joue à la console et ne prend jamais de douche ne l’a pas touchée depuis des années, car « il aurait l’impression de commettre un inceste, on touche pas à sa femme enfin ». Sic. Bon en même temps j’ai envie de dire, vu le bonhomme, c’est plutôt positif qu’elle soit libérée de ses devoirs conjugaux comme on dit, mais bon, en même temps, elle doit trouver le temps long. D’autant que bon, une jolie dame comme ça, dont la beauté est reniée par son mari, c’est une bombe à retardement ; dans une telle situation, c’est o-bli-gé qu’elle finisse par aller voir ailleurs, ou divorcer, au moins. Donc elle a beau résister de toutes ses forces, Lee Byung-Hun arrive avec ses répliques de film et son sourire mortel et bam, c’est fini. Mais à sa décharge, c’est celle qui résiste le plus, elle résiste à Lee Byung-Hun dites donc !! Cette femme, c’est Super Woman.
Conclusion
Pour conclure, je dirais : regardez ce film, il est sympa, on rigole pas mal et il y a de bonnes scènes. Le personnage de Lee Byung-Hun est là uniquement pour le fanservice, mais il y a des personnages attachants, un montage du film intéressant, l’histoire n’est pas mal non plus, et j’ai bien aimé le fait qu’on ne nous martèle pas une morale absolue en guise de fin. C’est clair que si vous vous attendez à un chef d’œuvre cinématographique vous allez faire une drôle de tête, mais c’est une comédie vraiment sympa qu’on peut regarder entre copines pour kyatter – ou même tranquille toute seule pour une soirée sympa – et puis je dirais également que c’est un film à mettre également sous des yeux masculins, on sait jamais, des fois que le personnage de séducteur leur donne des idées. Parce que je tiens à souligner que quand il a à déniaiser la lunetteuse, il le fait quand même hyper bien, donc si vous connaissez des mecs qui ont besoin qu’on leur explique comment faire, filez-leur ce film. Vous voyez, c’est une comédie, on peut kyatter devant, et en plus, c’est éducatif !
*comment vous prouver que vous avez envie de voir ce film*