Série: Gossip Girl
Gossip Girl
Oui, je me suis dit, pourquoi pas changer des bishos et des dramas, après tout, le monde est vaste...
Alors, que ce soit clair et établi pour commencer, je n'ai jamais ne serait-ce que parcouru en diagonale de loin la nuit une quatrième de couverture d'un des bouquins dont est tirée cette série; je me base donc uniquement sur ce seul matériau, à savoir la série en une vingtaine d'épisodes et désormais plusieurs saisons... Par contre, je crois que je vais me limiter à la première, car même si j'ai vu la seconde je l'ai suivie de façon nettement plus sporadique, donc mieux vaut probablement me taire plutôt que de dire des bêtises plus grosses que moi.
Gossip Girl, ouate ze feuque?
Oui, évidemment, quand on connaît pas y'a de quoi paniquer. D'ailleurs, en bonne ermite, je ne connaissais pas gossip girl quand je suis tombée dessus, et au départ je n'avais même pas envie d'essayer. Seulement voilà, c'est comme pour Skins: on a du temps à perdre, on regarde le premier épisode, puis le deuxième... et un jour on se rend compte qu'on en a regardé pas mal. (C'est différent du syndrôme drama: le syndrôme drama, on ne se rend compte de ça qu'une fois qu'on l'a fini, car un drama c'est moins long et c'est moins chiant - c'est pas hébergé par Mégaupload et leur fichues 72 minutes).
Donc, Gossip Girl est une série télévisée américaine, prenons le problème à la racine pour tous partir sur la même base, qui se passe dans l'Upper East Side. Ouate ze feuque? Eh bien l'Upper East Side, haaan, c'est le coin Est branché de Manhattan, un quartier de New York, USA. On en parlait il n'y a pas longtemps avec Sex Intentions. Bon, ben là c'est un peu le même principe: une bande de jeunes bourgeois (certains non, mais ce sont les pires) ultra friqués et gâtés pourris qui évoluent toujours dans le même cercle voient leur secrets et embrouilles régulièrement étalés au grand jour grâce au blog de Gossip Girl, une illustre inconnue qui prend un malin plaisir à exposer sur son blog leurs travers jusque dans le moindre détail et envoyer les rumeurs (gossip, en anglais) sur les portable de ses abonnés en temps réel. En plus, pratique, dès que quelqu'un voit un scoop il le prend en photo pour l'envoyer à Gossip Girl, et paf, tout est en ligne. (Je crois que le mec qui a inventé internet se tuerait en sachant que sa merveille sert à ça).
Alors moi, tout de suite, je me suis dit: génial, ils vont chercher à savoir qui elle est, et tout, va y avoir du mystère, ça va être chouette... pensez-vous. L'identité de Gossip Girl, tout le monde s'en contrefiche; on en parle bien un peu au début pour faire genre, mais en fait, aucun intérêt. Non, ce qui intéresse la caméra, le public, moi, et potentiellement vous cher lectorat, c'est la vie de ces rats de laboratoire que sont ces gosses bourgeois gâtés pourris. Parce que, au cas où vous ne le sauriez pas, c'est absolument terrible, la vie de riche! Non seulement il faut choisir ses robes, mais en plus c'est assez embêtant lorsque vos histoires de cul sont déballées en ligne là où tout le monde peut les lire, y compris les gens à qui vous aviez prévu de cacher ces quelques détails embarrassants... Bon, je vous rassure/déçois, le sexe, on en parle plus qu'on en voit, dans Gossip Girl (j'ai failli raccourcir en "GG", mais je me suis dit que non, je n'étais pas encore une geekette accro à Counter Strike...).
Ce qui est bien avec cette série c'est qu'on assiste à un défilé de mode permanent; toute cette bande de bourgeois porte des fringues de marques absolument magnifiques et aux coupes splendides - je suis conquise. Et pourtant, moi et la mode, on n'est pas exactement copines; en fait, j'ai encore dans mon placard des fringues de sixième, et vous savez quoi, je les mets toujours, alors le style et moi, hein, on repassera...xD Bref, Gossip Girl:
En réalité, tout évolue autour d'une demie douzaine de personnages assez typés, l'indépendante, l'indépendant, la riche, le riche, la pauvre, le pauvre - comme quoi, parfois, une recette de nanar peut parfois devenir une recette de série à succès... du pain et des jeux, comme on dit. Bref. Plutôt que de m'éterniser pendant des heures sur le principe de la série, je vais passer sur les personnages histoire de faire un portrait un peu plus précis de ce qui se passe - des détails valent toujours mieux qu'un résumé, pour se faire une idée.
Serena Van Der Woodsen
On va commencer par elle, comme ça se sera fait et ça m'agacera moins. Sérieusement, personne n'a, comme moi, envie de la frapper dès qu'elle rentre dans le champ?
(C'est mon objectivité légendaire qui a frappé, là...)
Alors, Serena, elle, c'est l'indépendante. Elle est grande, elle est belle, elle est blonde et elle est intelligente et en plus sa mère a des sous. Bon, pour l'intelligence on repassera parce qu'elle est à peu près aussi futée qu'une poignée de porte, mais c'est dans le scénario. Alors on ne va pas contredire le scénario.
Serena, c'est la fille qui s'est tapé le mec de sa meilleure amie avant de partir sans un mot à l'étranger pendant un an, puis qui revient comme une fleur en demandant à être à nouveau amie avec tout le monde. Non mais attendez, puisqu'on vous dit qu'elle c'est la gentille... elle ne saurait être tenue pour responsable de ses actes. Puisqu'elle est gentille, on vous dit. En fait, dans Gossip Girl, le fait de s'appeler Serena Van Der Woodsen ça vous dédouane d'absolument tout et vous ne payez le prix de rien; première grosse bourde scénaristique complètement impardonnable. Pourtant, je ne comprends pas; son petit frère est génial et intelligent, sa mère est une femme de tête et indépendante... et pourtant, elle, ben, voilà, quoi. En plus elle sort avec Dan Humphrey, et Dan Humphrey, c'est la mort.
Serena se donne des airs d'intellectuelle alors qu'elle est conne comme un manche de pioche; il suffit qu'elle agite ses cheveux pour que soudainement ses gènes de Mary-Sue embaument tout l'espace et paf, le monde entier est à ses pieds; en plus, elle joue à la fille bien et intègre, du genre "j'ai été une ignoble fêtarde mais à présent je viens pour me racheter", alors veuillez effacer le tableau de ses fautes dans l'instant, s'il vous plaît... En plus, vu que c'est elle la gentille de l'histoire, elle se permet de juger les autres personnages. Par exemple, il ne faudrait pas que Chuck Bass l'approche à moins de deux mètres, sinon elle grimace et prend un air hautain. Mais vas-y, vomis-toi dessus, puisque t'en as envie, te prive pas...
En gros, Serena a le beau rôle alors qu'elle n'a pas la carrure qui va avec. J'ai la vague impression que le problème, c'est l'actrice et sa façon de jouer, parce que j'ai terriblement du mal à imaginer Serena avec autre chose qu'un pois chiche à la place du cerveau, quand je vois ça. En gros, elle fait ses coups en douce, tente de les justifier de façon morale, du genre "j'avais raison d'agir comme une morue salée", et se débrouille pour avoir aux yeux du public de la série une image de fille intègre... et n'assume strictement rien parmi ses mauvaises actions, alors qu'à chaque fois qu'elle bat des cils tout le monde appelle le Président, le Pape et Paris Match. Serena, c'est la fille qui n'a aucune intégrité.
Bon, voilà, c'était le quart d'heure de Serena-bashing que j'ai tenté d'argumenter au mieux - la preuve, je n'ai presque pas parlé de la gifler.
Dan Humphrey
Débarrassons-nous de tous les cafards d'un coup.
Dan Humphrey, le pauvre, il part avec plusieurs sérieux handicaps. Déjà, pour commencer, il a une tête de con, et une voix de con. Ensuite, je ne voudrais pas dire, mais "Dan" c'est un diminutif de con, et Humphrey c'est pas un nom mais un prénom - et manque de chance c'est un prénom de con.
Après, quand on creuse, on se rend compte que dans la première saison il sort avec Serena - décidément, il cumule, le pauvre petit! Et non seulement il sort avec Serena, mais il est le grand frère de Jenny Humphrey!! (c'est bon, n'en jetez plus...^^')
Dan, c'est l'artiste incompris. Probablement la raison pour laquelle son père envoie ses gosses dans un lycée privé ultra huppé plutôt que d'en faire des enfants normaux dans un lycée normal, histoire d'éviter de leur refiler de graves névroses trop tôt. Mais enfin, ne soyons pas mauvaises langues; Dan est le cliché type du petit écrivain sans le sou (dont la copine fait les couvertures de tabloïds) qui se croit meilleur que tous ceux qui ont un revenu supérieur au sien et même ceux qui ont un revenu inférieur... En fait, Dan Humphrey se croit meilleur que tout le monde, et même s'il ne l'affiche pas avec morgue comme certains, ça se voit. Ca donne envie de le tarter. En plus, il a toujours les manières terriblement précieuses de celui qui se prend très au sérieux; d'ailleurs, sérieux, il l'est: il ne déconne qu'avec sa copine et en d'extrêmement rares occasions. Que ce soit clair: il n'a pas d'humour, à part quand on a foutu la pression aux scénaristes pour tenter de faire remonter un peu sa cote en lui faisant sortir une ou deux répliques drôles. Pourtant, son père est un type très chouette, simple et brave; le fait qu'un gars aussi bien ait pu engendrer deux erreurs pareilles restera longtemps pour moi un mystère fort perturbant. Mais, à retenir: Dan est un artiiiiiste, il écrit - on ne sait pas quoi vu qu'il sort un papier tous les huit épisodes - et un jour il deviendra écrivain, comme Hemingway, en au moins aussi chiant sinon plus.
Ce qu'il faut savoir également, c'est que Dan saute sur tout ce qui bouge; il suffit qu'une fille remue du popotin dans un rayon de cent mètres, on peut être certain qu'il aura envie de se la faire - tout ceci sous le couvert d'un vernis de respectabilité profondément hypocrite du pseudo-intellectuel en goguette qui de toute façon est bien meilleur que la plèbe qui l'entoure - puisque, on vous l'a dit, c'est un intellectuel, lui.
Mais finissons-en avec les verrues et parlons un peu de son adorable blondinette de soeur, la petite Jenny.
Jenny Humphrey
La petite Jenny, Little Jay comme on l'appelle en VO, c'est une poupée anorexique aux grands yeux innocents et aux cheveux blonds. Voilà, ça c'était la phrase pseudo-complimentesque à son sujet.
Elle aussi part avec quelques handicaps; elle est la soeur de Dan Humphrey, et rien que ça, ça nous prévient qu'elle va s'en tenir une sacré couche... Ensuite, regardez bien, elle a quinze ans: elle est en pleine crise d'adolescence!! c'est donc une gamine gâtée pourrie prête à n'importe quoi pour arriver à ses fins... publiquement, elle aime son frère, ses parents (davantage quand ils sont ensemble mais comme elle doit être gentille lorsqu'ils se séparent ça peut aller aussi) et elle est intelligente (en mode Serena). Le seul gros problème de Jenny, en fait, la tare de sa vie, c'est qu'elle est pauuuvre. Baaah, pas beauu! Oui, elle est pauvre, la Cosette, pauvre comme une fille dont le père tient une galerie d'art et peut l'envoyer elle et son frère dans la plus prestigieuse école privée de New York - trop la teuhon, quoi. (Où l'on voit que dans Gossip Girl, tout tourne autour de l'argent, le but ultime étant d'en avoir un maximum). Alors, comme son frère et Serena, elle va s'imaginer qu'elle est en dehors de tout ça; elle vaut mieux qu'eux, les gens qui ont plus de sous qu'elle. La preuve, elle va rentrer dans leur jeu et tenter de les surpasser. Si c'est pas une logique imparable, ça... T.T
Pour ça, elle va passer par son talent (car oui, il faut compenser dans le scénario, ceux qui ne sont pas riches ont un truc à la place, du genre un talent). Son talent, c'est la couture: Jenny est une styliste de génie. Le seul problème, c'est que la série ne s'attarde pas assez dessus pour qu'un y croie - un peu comme l'intelligence de Serena, ou le talent de Dan. Elle va donc tenter d'être reconnue en tant que styliste, mais va également tenter de se faire une place dans la bande de filles les plus classes et populaires de son lycée - Jenny, la parvenue en puissance.
Pour cela, elle va utiliser des méthodes... des méthodes de salope, en fait. J'ai longtemps cherché un autre mot, mais il n'y a que celui-ci. Donc la petite Jenny va se comporter de manière répréhensible, défiant ouvertement Blair, faisant des coups en douce (elle adooore ça) et tentant de déclencher des mini-guerres intestines... elle n'a pas non plus honte d'utiliser le petit frère de Serena pour parvenir à ses fins, et lorsqu'elle fait une bêtise, du genre aguicher à l'excès un mec super dangereux, il faut la plaindre quand ça lui retombe dessus. D'ailleurs, c'est la même chose lorsqu'elle récolte ce qu'elle a semé après avoir joué à la plus forte avec des filles nettement plus balèzes; pauuuvre Jenny!
(Elle et Dan, leur père aurait dû les noyer à la naissance, ça aurait été mieux pour tout le monde >_<)
Nathantiel (Nate) Archibald
Nate est dans le camp des riches - comme Serena, Blair et Chuck- mais en fait, lui, il est suisse. Il est pote avec tout le monde, les riches, les pauvres (bouuuh!), tout lui va, il ne fait aucune différence du moment qu'on lui fiche la paix. Il n'y a pas à dire, Nathaniel Archibald n'est pas embêtant. D'ailleurs, il n'apparaît pas des masses, et même quand une intrigue lui est consacrée on ne le voit quasiment pas; c'est son grand problème à ce pauvre enfant, il n'existe à l'écran qu'à travers ses rapports aux autres - et j'ai l'impression que ça lui suffit très largement, qu'il n'est pas du genre à faire des histoires pour ça.
Au début, il sort avec Blair depuis des années, ils ont prévu le plan du mariage, la fusion des entreprises parentales, le nombre d'enfants, la résidence secondaire et compagnie. Et même s'ils ne restent ensemble que, genre, les deux ou trois premiers épisodes, il reste pendaint une saison et demie celui qui est considéré comme "le petit ami de Blair" (elle est très possessive) et dès qu'on le voit avec une autre fille on a envie de crier, "héé! adultèèère!". Nate a quelques ennuis dans sa vie, mais ça va, il les règles tout seul et lave son linge sale en famille; c'est un mec intègre qui certes a de l'argent mais s'en sert quand il en a besoin et sans faire d'excès. Bon, il force peut-être un peu niveau fringues, mais bon, c'est pour l'esthétique de la série.
La neutralité de Nate est assez amusante; on dirait presque qu'il se bat pour garder sa vie à lui, sans se mêler des embrouilles des autres, parce que sincèrement il a autre chose à faire. Il ne les juge pas, ne porte aucun regard sur eux, mais franchement merci bien, moins il s'en mêle mieux il se porte.
Charles (Chuck) Bass
Qui est Chuck Bass? Vaste question. D'un point de vue scénaristique, c'est le jeune riche avec des goûts de luxe très classe, le genre dont on s'attend à ce qu'il soit expert en vins et qui a un succès terrible auprès des femmes - elles lui tombent toutes dans les bras même si ce n'est qu'un lycéen. Oui, je vous avais prévenues, Gossip Girl est le royaume du cliché.
Sinon, d'un point de vue pragmatique, Chuck Bass c'est un mec qui est petit, râblé, qui a les sourcils froncés 70% du temps et qu'on aurait pas vraiment envie de croiser la nuit. A première vue, donc, rien de vraiment attirant. Et pourtant, et pourtant, le grand secret de Chuck Bass, le fait qu'il a la classe internationale (et américaine et pas détournée - joke inside) ça tient essentiellement au fait qu'il se croit meilleur que le reste du monde et que lui, il le dit. Etrangement, dans cette histoire, c'est quand même le salaud le mec qui a le plus d'intégrité. En plus, il est quasiment toujours bien habillé, ce qui ne gâche rien, très franchement; en plus, ses petites mimiques de conspirateur sont à mourir (de rire, ou de déshydratation à force de baver dessus). En fait, LA phrase qui explique absolument tout de lui est très simple, et il la prononce en situation de crise lorsqu'on a absolument besoin de lui ou qu'il a quelque chose à prouver: "I'm Chuck Bass". Je suis Chuck Bass. Cette phrase à elle seule explique et justifie absolument tout. Pratique, non? En fait, ce qui est complètement génial, c'est qu'il assume entièrement le fait d'être un salaud, il l'exhibe, il en est fier. Dans Gossip Girl, il y a ceux qui font leurs coups en douce et ceux qui les assument... haha.
Dans un épisode de crise de la première saison, le quatuor des petits riches doit réconforter la pauuuuvre Serena qui s'est encore mise dans une galère terrible, elle a fait un truc inavouable. Alors pour lui prouver qu'elle peut leur faire confiance, ils lui donnent tous une preuve verbale d'un truc affreux qu'ils ont fait - genre, toi et moi même combat - et lorsqu'on en arrive à Chuck, dis-nous donc, qu'as-tu fait de répréhensible qui fait de toi un être haïssable, Chuck? "I'm Chuck Bass."
On l'aura compris; j'aime les gens qui assument, quitte à assumer d'être des salauds, c'est tout de même mieux que de ne pas assumer d'être un minable, tel le Dan Humphrey de base.
Blair Waldorf
Egalement connue sous le nom de Queen B. Plus sublime, tu meurs (mais ce n'est que mon humble avis).
Blair Waldorf est une petite fille pourrie gâtée qui a toujours eu absolument tout ce qu'elle voulait tout au long de sa vie; d'ailleurs, elle a toujours dans son sillage sa domestique, Dorotha, qui fait tout pour elle et accomplit toutes les tâches de la bonniche de base. Au moins, ça, c'est dit.
Superbe poupée de porcelaine, Blair est en défilé permanent; elle porte toujours des toilettes plus jolies les unes que les autres et qui lui vont toutes à ravir; en plus, elle les porte avec caractère, contrairement à Serena.
Blair est la petite reine du groupe de filles de sa classe; sa clique obéit au moindre de ses ordres tant qu'elle détient le pouvoir (=les places pour le prochain défilé de mode de sa mère) et à peu près tout le monde la respecte. Elle prend bien soin de se construire une image de jeune fille pure et protège sa vertu avec énergie; on ne dira pas d'elle qu'elle est une traînée comme Serena! En fait, Blair, c'est la précieuse de base, celle dont on pourrait penser qu'elle n'a pas grand chose dans la cervelle... sauf que l'image d'elle qu'elle veut donner n'est pas celle d'une petite pouffe du vingt-et-unième siècle (telle Jenny) mais plutôt celle d'une noble dame venue d'un temps où la noblesse de naissance existait toujours. D'ailleurs, quand on menace son petit empire, Blair sort ongles et crocs pour défendre ce qui lui appartient; son petit ami, sa réputation, sa meilleure amie, son honneur, sa robe... ce que vous voulez. Mais elle le fait très bien.
Ce qui est très chouette avec elle, c'est que, telle Chuck, elle assume ses coups foireux. Quand elle fait des sales coups par derrière pour obtenir quelque chose, elle ne s'en cache pas, et ne se dissimule pas derrière un masque de gentillesse et de respectabilité. Et puis, elle est belle, elle est intelligente (Serena a de meilleures notes qu'elle mais c'est uniquement parce que c'est le scénario qui le veut) et c'est un personnage très travaillé (contrairement à Serena qui... euh, c'est bon, vous avez compris que j'avais une dent contre Blake Lively? xD)
Allez, un petit XOXO:
On l'aura compris, Gossip Girl, c'est une suite continuelle de coups de putes. Je m'exprime crument, mais c'est le cas. Pourtant, c'est assez addictif; un petit quelque chose de Hana Yori Dango (le parallèle Domyoji Tsukasa/Chuck Bass n'est plus à démontrer) mais en nettement moins éprouvant pour les nerfs; moi, HYD, ça me rend malade^^' Tandis que Gossip Girl, bon, c'est sympa, assez rigolo tant qu'on ne prend pas parti, et un vrai régal pour les yeux étant donné que la caméra est très bien tenue et que les costumes sont toujours superbes. En gros, je ne dirais pas que c'est une série à voir absolument, mais plutôt que si on a l'occasion de la regarder, autant essayer, parce que c'est assez chouette^^
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